Review for Mastite
5/5

Du jour où j’ai rencontré Myriam, j’ai compris que la plupart des “professionnels” ne savent pas toujours de quoi ils parlent en matière d’allaitement. Entre la pédiatre qui ne fait que me répéter que mon bébé doit patienter minimum 4 heures entre deux tétées (car c’est un bébé de 4kg à la naissance donc a assez de force pour tenir), la PMI qu’il faut allaiter coûte que coûte (alors que j’avais une infection), le gynéco des urgences qui dit que tant que les seins sont souples c’est que tout va bien… Pour un allaitement réussi, j’ai fini par comprendre qu’il faut d’abord s’écouter soi, et ensuite réussir à s’entourer des personnes qui ont une réelle formation en la matière… et Myriam en est le parfait exemple.

J’ai accouché en octobre 2014 d’un petit garçon que j’ai souhaité allaiter. La mise au sein s’est fait de manière assez naturelle, ma montée de lait est survenue au 3ème jour après la naissance. Mon allaitement se passait bien jusqu’à ce que mon bébé dorme 6 heures d’affilées au bout d’une semaine. Il a de fait espacé ses tétées et le début de la galère a commencé pour moi ! En effet, se laissant de longues plages horaires sans téter, j’ai fait mon premier engorgement. J’ai alors eu de la fièvre qui oscillait entre 38,5 et 39,5 pendant trois jours. Je suis allée aux urgences gynéco pour leur montrer mes seins qui étaient inflammés et pour m’assurer que je n’empoisonnais pas mon fils en continuant de lui donner le sein. L’interne des urgences a diagnostiqué une inflammation bilatérale des seins, et m’a donné des anti-inflammatoires compatibles avec l’allaitement. J’ai pris ce traitement 72 heures, la fièvre avait disparue mais ma poitrine était encore un peu douloureuse et rougeâtre. Je suis retournée aux urgences 3 jours après comme l’interne me l’avait demandé pour vérifier que tout était bien rentré dans l’ordre. Le gynécologue qui m’a examiné m’a dit que tout allait bien, que la couleur un peu rouge de mes seins était normale, que c’était simplement “le symptôme d’une poitrine qui travaille”. Les choses sont rentrées dans l’ordre, puis au bout de dix jours rebelote… de nouveau de la fièvre et un sein engorgé. Cette fois-ci je savais quoi faire (massage à l’eau chaude sous la douche, mettre bébé un maximum au sein engorgé, prise de doliprane), très rapidement cela est rentré dans l’ordre… jusqu’à l’engorgement suivant…. Lorsque mon bébé a eu six semaines, tous les symptômes de l’engorgement sont revenus. Forte fièvre, frisson, douleurs musculaires, sein très rouge avec en plus cette fois-ci l’aréole et le mamelon très gonflé. Je suis allée à la PMI de ma ville pour avoir un avis auprès d’une sage femme et d’une puéricultrice que j’avais déjà rencontrées lors de groupes de parole autour de l’allaitement. Elles m’ont examinée et m’ont dit que dans la mesure où mon bébé allait très bien, il n’y avait pas de soucis, qu’il fallait laisser du temps à l’allaitement de se mettre en place. Elles m’ont dit de prendre de l’homéopathie pour m’aider en cas de douleur, mais qu’il ne fallait plus que je prenne des anti-douleurs type “Antadys” ou “Ibu-prophene” Une semaine plus tard, j’avais toujours de la fièvre. A force de mettre mon bébé au même sein pour le dégorger, je me suis fais une crevasse… La sage femme que je voyais après l’accouchement m’a donné les coordonnées de Myriam Panard pour qu’elle m’aide. J’ai appelé Myriam pour lui demander de m’aider à sevrer mon bébé, car je n’en pouvais plus d”avoir de la fièvre tous les deux jours, c’est épuisant… Je ne voulais pas que l’arrêt de l’allaitement soit trop violent pour lui et je ne voulais pas risquer d’être trop engorgée car je ne lui donnerai plus le sein. Après une longue conversation téléphonique, Myriam m’a proposée de passer à la maison. Elle est venue me voir le lendemain matin. Myriam est restée plus de 2 heures chez moi, elle a pris le temps d’écouter comment l’allaitement se passait puis m’a examiné la poitrine. Sa réaction à la vue de mon sein a été compatissante. Elle m’a envoyé faire une échographie en urgence, car elle suspectait un abcès. Par chance je n’avais pas encore d’abcès mais l’échographiste m’a dit que si j’avais attendu 24 ou 48 heures de plus cela aurait pu être très grave. Que j’avais une belle infection (une mastite) qu’il fallait soigner sans attendre avec un traitement antibiotique d’une dizaine de jours. Il m’a mis sous antibiotique, Myriam m’a prescrit des crèmes et un savon anti-septique. Dès le lendemain je me sentais MIEUX le premier mot que j’ai dit à mon réveil a été “JE REVIS” ! après seulement 1 prise antibiotique. Cela faisait plus de 3 semaines que je traînais cette infection. Ma rencontre avec Myriam a été l’un des moments les plus importants depuis mon accouchement. C’est une personne à l’écoute, qui connaît son métier et sait de quoi elle parle. Week-end ou soir, elle s’est rendue disponible pour répondre à mes questions et aujourd’hui, mon fils va avoir 4 mois et je l’allaite toujours. Je pèse mes mots quand je dis qu’elle a sauvé mon allaitement !

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